Domaine de l'Ancienne Mercerie
Au Bonheur des Dames
Languedoc
Domaine de l’Ancienne Mercerie
Grenache, Mourvèdre
Vin bio, Vin rouge
15 ans
Accompagne parfaitement
les plats épicés comme les tajines.
8,50 €
2017
Nous recherchons avec cette cuvée l’esprit des vins languedociens, souples et gourmands. Mais derrière cette apparente facilité, il s’agit d’un vin sur le fruit et la finesse, où Grenache et Mourvèdre expriment ensemble une réelle originalité.
L’idéal est de servir en grands verres qui permettent une bonne aération du vin. 17°C au maximum
75 cl
« Facile et complexe, un délice ! »




Languedoc
L’AOC Coteaux-du-Languedoc s’étend sur 3 départements : l’Aude, l’Hérault et le Gard, de Narbonne jusqu’aux portes de Nîmes et de la Camargue aux Cévennes. Le territoire couvre 50.000 hectares, cette appellation regroupe 3 AOC reconnue avec chacune leur décret spécifique : Faugères, Saint-Chinian et Clairette-du-Languedoc. Le climat méditerranéen commun à l’ensemble de l’aire de l’appellation est marqué par une saison chaude et sèche importante, mais il subit dans le Languedoc l’incidence du relief. C’est ce qui a permis de définir les grandes zones pédoclimatiques. Les sols sont très variés : calcaire dur des garrigues, schistes mais aussi des graves apportées par les fleuves et les rivières.
Les principaux cépages sont pour les vins rouges : Grenache noir, syrah, carignan, mourvèdre, cinsault, cabernet-sauvignon. Pour les vins blancs ce sont les suivants : grenaches gris et blanc, macabeu, clairette, bourboulenc, vermentino (rolle), muscat à petits grains, muscat d’Alexandrie, marsanne, roussanne, piquepoul, chardonnay, mauzac, chenin, ugni blanc.
Sa production à l’année est de 11 500 hectolitres.
Durant le premier millénaire, les vins du Languedoc étaient généralement obtenus par une méthode singulière nommée « passerillage », qui consiste à faire sécher les raisins récoltés au soleil pour une surmaturation. C’est la construction du Canal du Midi au XVIIème siècle qui donnera une première impulsion au vignoble en dynamisant tout le secteur économique régional et plus particulièrement le secteur viticole. Ce dernier, sillonnant toute la région en reliant l’océan Atlantique à la mer Méditerranée, permet de faire connaître et de vendre les vins régionaux. Les vignerons profitèrent également de la pénurie des vins qui fut la conséquence de l’hiver particulièrement rigoureux de 1709 qui décima une grande partie des vignes. Le recours aux vins méditerranéens fut alors abondant. A cela s’ajouta, à la fin du XIXème siècle, le développement des chemins de fer qui permirent d’expédier plus facilement du vin aux mineurs et ouvriers du nord de la France notamment. Ce fut la période de plus grande prospérité du vignoble languedocien.